H Saint Jean-Charles CORNAY

(Jean-CharlesCORNAY)
voir Saints (1988), Voir Missionnaires

  • Né le 12 janvier 1809 - Loudun (86)
  • Décédé le 20 septembre 1837 - Sontay, Tonkin (Indochine),à l'âge de 28 ans
  • Martyr, missionnaire au Tonkin, Béatifié par Léon XIII en 1900. Canonisé par Jean-Paul II à Rome le 19 juin 1988

 Parents

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

Ses parents Jean-Baptiste (commerçant) et Françoise née Mayaud le firent grandir dans la foi ainsi que ses deux soeurs.
Il suivit ses études successivement à l'Institution Saint-Louis de Saumur, au collège des Jésuites de Montmorillon.
Il apparaît comme est un élève régulier humble et de caractère doux.

Sa vocation surprend ses parents et lorsqu'il envisage de devenir missionnaire il rencontre de leur part réticence et incompréhension.
Il mènera son premier combat pour répondre à l'appel de Dieu, en s'opposant à l'avis parental tout en affirmant son amour filial.

Après un bref passage au séminaire des missions étrangères de Paris. Période d'insécurité suite à la révolution de juillet, le séminaire est pris comme cible
"Hier on a pénétré dans notre séminaire et l'on a affiché sept ou huit billets portant Mort aux Jésuites de la rue du Bac, et un poignard comme signature."

Le départ pour les missions du jeune loudunais fut brusqué afin de remplacer un autre missionnaire.
Sa destination devait être Seu-Tchouan en Chine à 2000 km de la côte, il débarqua à Macao après 6 mois de voyage.
Il gagne le Tonkin où les deux guides venus à sa rencontre n'arriveront jamais.
Voici Jean-Charles Cornay échoué au Tonkin (Vietnam) en pleine persécution, en cette année1831.

Le temps passe et toujours pas d'espoir de rejoindre la Chine.
Il est ordonné trois ans plus tard le 26 avril 1834 par Monseigneur Havard à Hanoï après un voyage sur le Fleuve Rouge déguisé en Chinois.
N'ayant aucun espoir de rejoindre la Chine par le Tonkin il fait le choix d'y demeurer.
Dans le ministère exténuant qu'il exerça, il était toujours calme, voire gai, même sa santé de plus en plus précaire n'entama en rien sa foi.

Arrêté à la suite d'une délation, il répondit à la torture en chantant.
"Après cinquante coups on m'a délié. En arrivant à la prison, j'ai chanté le Salve Regina, le chant à la Vierge".
Condamné à avoir les membres coupés, puis la tête, son exemple détermina la vocation de Théophane VÉNARD.

Au milieu de difficultés de toute sorte et jusque dans la mort, Jean-Charles Cornay a proclamé sans crainte la foi devant les hommes.

Le Seigneur est fidèle: il attend de nous une confiance totale en ses promesses

 Sources

  Photos & documents

{{ media.title }}

{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}

 Aperçu de l'arbre

    Pierre-Noël MAYAUD 1712-1770 Geneviève-Charlotte CRÉMIÈRE 1727-1793 Jacques BOISLESVE 1728-1792 Marie Magdeleine GANGNERIE 1728-1764
  |
12
 |
13
 |
14
 |
15
  


 


  | |
  Pierre MAYAUD 1753-1823 Marguerite BOISLESVE 1758-1781
 |
6
 |
7
 


 |
Jean-Baptiste CORNAY Françoise MAYAUD 1780-
|
2
 |
3



|
Saint Jean-Charles CORNAY, voir Saints 1809-1837